Un moment pour expérimenter comme les Nukaks, son individualité dans le collectif, la fraternité et la solidarité.

2h par jour ces amérindiens de la forêt d’Amazonie colobienne, se réunissent, en formant des petits cercles constitués de 4 à 5 individus, en se tenant par les épaules, en collant délicatement leurs têtes les uns aux autres, et en fermant leurs yeux.

Au rythme des tambours, les cercles s’animent et se mettent en mouvement, aucun mot n’est prononcé, le mental, l’égo, la personnalité de chacune expriment et libèrent par le souffle, le son, les cris, le chant, le corps, ses blocages, blessures, colères, frustrations, deuils, tristesses, impuissances…tout ce qui empêche à l’âme de vivre sa véritable Nature.

Puis, vient le temps, où les cercles dansants font place au silence, à la grande expérience de l’existence, l’accueil « de ce qui est ». Comme les Nukak, nous pourrons à travers ces cercles expérimenter l’incréée car immortel, le non nommé car omniscient, l’universel car cosmique, le pur mouvement : « notre sacralité ».

Les cercles toujours en mouvement laissent place naturellement au Silence. Un espace sacré où chacun nourrit, habite et vit maintenant le « Un », plonge, expérimente et découvre l’unité dans sa singularité, sa reliance au :  Grand Mystère.

Les tambours cessent de battre et les cercles s’arrêtent progressivement chacun à leur rythme. Un petit temps où les corps demeurent immobiles pour ressentir comment cette expérience vécue, vibre à ‘intérieure de soi.